jeudi 15 janvier 2009

A crack in the wall

Il y a de ces chansons auxquelles je voue une profonde possessivité. Celles que j'écoute en catimini, la porte close. Celles dont je tais l'existence, même si je les trouve magnifiques. 

Quelquefois je les partage avec un ami, jamais plus qu'un seul. Un ami pour qui, je crois, elles auront un sens autant qu'elles ont de signification pour moi. Des chansons-comme-des-trésors que je garde sous clé, jalousement. 

Pareil à une petite fille dont on emprunte la poupée, ça me dérange quand on les refile à d'autres. Déraisonnable, je sais. Enfantin, d'accord. Ça me dérange.

2 commentaires:

Miléna a dit…

Comme c'est étrange... Tu fais la même chose avec les livres?

J. a dit…

Pas les livres, non. Seulement que les chansons. En fait très peu de chansons, seulement quelques unes bien particulières, comme des corbeaux qui évoquent la couleur d'un ciel.