J'ai la gorge coincée par mes amygdales éléphantesques et les mots ne parviennent même plus à en sortir. J'ai avalé de la purée de pommes au petit déjeuner, de la purée de fraises et poires au dîner et je n'ai pas d'appétit pour le souper. Envie d'une longue douche ni chaude et ni froide, pour adoucir la fièvre. Pas un brin d'énergie pour m'y traîner.
J'ai la tête qui virevolte ; sous ma peau ça bouille et c'est le Pôle Nord la minute qui suit. Cette peau sensible comme celle d'une jeune fille qu'on touche pour la première fois.
Je pense que je vais aller me cacher sous les couvertures jusqu'à demain, avec mon ourson polaire.
5 commentaires:
Oui. Y'a que ça à faire, dormir bien enveloppée, se semi-éveiller, se retourner péniblement pour avaler un cachet et avoir mal au corps en pensant à sa mère. Ou autre, mais à quelqu'un qui nous mettrait une main fraîche sur le front. Même adulte, on aime être bordée, non?
l'as-tu lu ce livre-là : JE VOUDRAIS ME DÉPOSER LA TÊTE?
une merveille.
Oui, j'ai lu ça il y a un temps déjà, il me semble. Ébranlant, pas vrai ?
Si tu veux le relire, va l'emprunter à ton voisin.
C'est lui qui a mon livre !! :)
Haha :)
Quelle coincidence. Il a quelques uns de mes livres aussi !
Mais il est déjà en France, à cette heure-ci, je crois.
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