mercredi 31 décembre 2008

Une luciole sur un high


C'était il y a quelques hivers déjà. J'avais les idées entremêlées, les décisions sur des coups de tête. J'avais le coeur qui battait tout croche, une première fois.

Les samedis soirs je me réfugiais dans un café avec mes bas de laine, je me plongeais dans un bouquin puis un autre. Il y avait cette fille blonde au grand piano, avec sa voix cristalline et sa poésie qui faisait naître des étincelles. Qui chantait « t’sais que la vie est trop maligne quand t’es pas là ». 

Je savais. Ses interprétations délicates de Damien Rice me réchauffaient, cet hiver où il a beaucoup neigé. En faisant escale des fêtes dans mon ancien patelinje suis retournée lire dans le fauteuil près du piano, pour lui dire merci. 

Elle a des jolies compositions par ici  : 

1 commentaire:

La fille au grand piano a dit…

Le monde est grand.. mais pas tant que ça...
J'ai posé les yeux sur cette poésie pixelisée. J'ai fait escale dans ton repère tranquille et ça m'a fait sourire.
Mille Mercis pour ces mots si gentiment tricotés.

La fille au grand piano

p.s
Vivement les soirées bouquins, bas de laine et café. Ce sera un plaisir un jour de te rencontrer un de ces samedis...
merci encore