samedi 20 décembre 2008

À contrecoeur

Je te quitte. Comme un mal nécessaire, comme la seule issue possible. Même si j'y crois qu'à demi, même si quand je pense à toi ça fait du bien. Même s'il me reste un brin d'espoir, que tu égrènes coup sur coup. Parce que mon désir avoué qu'on se prenne la main n'arrive pas à écorcher cette peur qui te retient. 

Avec toute mon admiration, avec toute mon affection, avec la conviction la plus paradoxale qui soit. À contrecoeur, je te quitte.

(...)

Et je retape ici ces quelques mots griffonnés sur une feuille usée que je tarde à te donner, comme pour me convaincre un peu mieux.

2 commentaires:

Mek a dit…

À cause de l'odeur des usines de pâtes et papiers, il est encore plus triste de quitter quelqu'un à Trois-Rivières qu'à contrecœur.

Miléna a dit…

Voilà. J'ai lu. Et hop! Dans mes favoris...